Exposition du concours photo 2023 " La démographie sous tous ses angles"
A partir du 6 avril , venez admirer les photographies sélectionnées pour cette édition 2023. Elles seront exposées à l'IDUP (centre PMF, 18ème étage).
1er prix : "Toujours pas de dent" de Maya Menuet
La photographie représente un chantier. Deux panneaux au premier plan affichent le permis de construire. On peut y lire que les travaux consistent à démolir une crèche pour la remplacer par une résidence sénior (la Quartefeuille). Les équipements de la commune s’adaptent à la structure de sa population, qu’on devine ici vieillissante. Moins d’établissements dédiés aux jeunes enfants y sont nécessaires. La ville connaît des évolutions pour répondre aux besoins de ses habitants, dont la part de personnes âgées se fait plus importante.
Le 2ème prix : "Étouffement" de Jacques Girard Morel
« Par ma fenêtre, je vois mes voisins de l’immeuble d’en face
Enfin plutôt, je vois les vitres des étages qui successivement s’entassent
Par ma fenêtre, je vois l’échelle sociale se dessiner
Ceux pour qui il est simple de garder espoir, et ceux pour qui l’espoir est décimé
Par ma fenêtre, je vois un modèle tout tracé pour moi
Je vois le moule qui m’attend, me regarde et me tend les bras Par ma fenêtre, je vois la conformité dans son ensemble
Je vois que plus on est, plus on se ressemble J’étouffe quand je vois le paysage à ma fenêtre
Aspiré dans l’angoisse je n’arrive plus à lever la tête. »
Le 3ème prix : "Appréhension du regard" de Jérémie Thiebault
"Ce qui reste avec nous" par Carlotta La Penna
Ma photo révèle la présence des humains sans pour autant les représenter, ce qui peut paraitre paradoxal. Le Panthéon, avec sa solidité, montre la grandeur de nos ancêtres, qui ont cherché à se rendre immortels dans l’art, alors que les déchets, qui avancent au premier plan, soulignent la densité et l’ampleur atteintes par la population urbaine, en nous rappelant la fugacité du temps. Ces deux histoires sont pourtant imbriquées : les générations se succèdent et coexistent avec ce qu’elles ont laissé dans le passé et ce qu’elles continuent de laisser dans le présent.
"Porte d’entrée du monde" par Léo Tisseur
Les passeports représentent les différents niveaux de pouvoir et de liberté de circulation dont bénéficient les citoyens de différents pays à travers le monde.
Les inégalités de circulation sont souvent liées aux niveaux de développement économique et de stabilité politique des pays. Les citoyens des pays les plus riches et les plus stables ont tendance à bénéficier de passeports plus puissants, tandis que ceux des pays les plus pauvres et les moins stables ont des passeports plus faibles. Cette situation a des conséquences importantes sur les personnes concernées, notamment en matière d'opportunités d'emploi, de formation, de culture, de loisirs et de tourisme.
Cette photo nous invite à réfléchir aux inégalités dans le monde et à la façon dont elles se reflètent dans les politiques de visa. Elle montre comment les passeports peuvent être un marqueur de la position sociale et économique d'une personne dans le monde, ainsi qu'un symbole de la hiérarchie globale de pouvoir et de liberté de circulation.
"Foule" par Jonathan Muyal
La surpopulation dans les grandes villes entraîne de nombreuses et importantes répercussions négatives sur la population.
Les gemmes représentent la cage dorée que sont les grandes villes. Au lieu de s’épanouir dans un écrin, elles se retrouvent oppressées et écrasées les unes contre les autres. La pression sur les infrastructures ne peut plus contenir cette croissance et cet afflux de populations. Les pénuries de logements, la promiscuité, la précarité et de nombreuses tensions sociales augmentent. L’environnement peut briser ou éroder les cristaux aussi durs soient-ils. Tout comme le même environnement peut créer des gemmes exceptionnelles !